Les responsables formation, concepteurs pédagogiques et DRH entendent tous le même discours : « l’IA va révolutionner la formation »
Dans les faits, ce que le marché propose souvent, ce sont surtout des outils pour produire plus vite la même chose : générer un quiz en un clic, résumer un PDF, produire une voix off automatique ou traduire un module en trois langues. Autrement dit, l’IA et la transformation de la formation se limitent encore trop souvent à un gain de productivité, sans revoir en profondeur les dispositifs.
Cela répond à une vraie pression de productivité, mais ne résout pas les questions que vous vous posez réellement :
- Comment réduire les erreurs opérationnelles ?
- Comment accélérer l’onboarding sur un nouveau poste ?
- Comment développer des comportements plus sûrs, plus orientés client, plus conformes ?
- Comment prouver, chiffres à l’appui, que la formation contribue à la performance ?
Tant que l’IA se contente d’ajouter une couche d’optimisation à des parcours linéaires et très théoriques, vous gagnez du temps de production… mais vous ne changez ni l’engagement des apprenants, ni le transfert sur le terrain.
Pour qu’elle devienne un levier stratégique, l’IA doit servir à restructurer la formation en profondeur : changer la façon dont on conçoit les parcours, dont les apprenants apprennent, dont on mesure l’impact. Et c’est là que des outils de scénarisation comme VTS Editor permettent de passer de la promesse à la réalité. Pour découvrir concrètement ce que vous pouvez faire avec VTS Editor et VTS Perform, vous pouvez consulter la page Révolutionnez votre stratégie E-Learning avec Serious Factory.
Repenser le rôle de la formation à l’ère de l’IA
De la transmission descendante à la mise en situation guidée par l’IA
Dans beaucoup d’entreprises, le modèle dominant reste celui du « cours digitalisé » : on part d’un contenu expert (procédure, réglementation, méthode), on le découpe en écrans, on ajoute quelques QCM, et l’on considère le travail terminé. L’apprenant consomme, comprend plus ou moins… mais n’a jamais vraiment l’occasion de se confronter à la situation réelle.
Or, ce qui vous intéresse, ce n’est pas que vos équipes sachent réciter la procédure, mais qu’elles prennent la bonne décision au bon moment, face à un client en colère, un incident de sécurité ou une alerte de conformité.
L’IA devient pertinente lorsqu’elle nourrit des mises en situation plutôt qu’un simple « cours augmenté ». Avec un logiciel auteur comme VTS Editor, vous pouvez déjà :
- Construire des scènes où l’apprenant discute avec des personnages 3D (bloc Parler)
- Lui faire choisir ses réponses (bloc Choix de phrases), cliquer sur les bons éléments (Zones cliquables, Interaction décor)
- Déclencher des conséquences différentes selon ses décisions (Conditions, Flags, Score)
L’IA vient amplifier cette capacité. Elle peut, par exemple générer plusieurs variantes d’un dialogue d’entretien annuel, avec des formulations plus ou moins maladroites ou assertives, proposer des réponses crédibles dans un échange avec un client mécontent, ou encore suggérer des objections supplémentaires dans un scénario de vente.
Le concepteur garde la main : il sélectionne, reformule, contextualise. Mais il n’est plus obligé d’écrire chaque réplique à la main. Vous gagnez du temps, tout en basculant d’un modèle « j’apprends des concepts » à un modèle « je m’entraîne à gérer des situations ». Ce basculement est au cœur du lien entre IA et transformation de la formation.
Pour aller plus loin sur les bénéfices des mises en situation interactives dans vos dispositifs, vous pouvez consulter la page Mises en situation interactives.
D’un catalogue de contenus à un système de compétences piloté par données
Si vous pilotez un plan de développement des compétences, vous le savez : un catalogue de modules ne suffit plus. Les directions métiers attendent des réponses à ces questions :
- Qui est vraiment opérationnel sur ce nouveau process ?
- Où sont nos risques en matière de sécurité ou de conformité ?
- Quels commerciaux ont besoin d’un accompagnement ciblé sur la gestion des objections ?
- Etc.
L’IA ne devient utile que si elle s’inscrit dans une logique compétences et pas seulement « heures de formation ». Des travaux de recherche sur les systèmes d’apprentissage adaptatifs montrent que l’analyse fine des données d’apprentissage peut améliorer significativement la maîtrise des compétences clés (He et al., Computers & Education, 2020).
Concrètement, cela implique de :
- Partir d’un référentiel de compétences (techniques et comportementales) par métier.
- Associer à ces compétences des situations d’évaluation réalistes : un serious game de vente, une simulation de gestion de conflit, une scène de sécurité.
- Instrumenter ces scénarios pour qu’ils remontent des indicateurs détaillés : scores par compétence, choix effectués, temps de réponse, erreurs récurrentes.
Dans VTS Editor, les blocs Score, Vérifier Score, ainsi que la granularité des interactions, permettent déjà de faire remonter ce niveau de détail via SCORM ou VTS Perform.
L’IA ajoute une couche supplémentaire : elle peut analyser ces données à grande échelle, repérer des motifs (par exemple, un certain type d’erreur très lié à des incidents terrain) et recommander des parcours correctifs personnalisés. Vous ne vous contentez plus de « pousser » des modules, vous gérez un portefeuille de compétences en temps quasi réel.
Redéfinir le rôle du formateur en « designer d’expériences »
Beaucoup de formateurs et concepteurs pédagogiques vivent l’IA avec une inquiétude latente : « Si un outil peut écrire un module, à quoi vais-je servir ?« .
La réalité, c’est que les tâches que l’IA automatise le mieux sont précisément celles qui mobilisent peu de valeur pédagogique : réécrire une définition, générer un QCM factuel, traduire un texte.
Là où vous devenez irremplaçable, c’est sur :
- Le choix des situations critiques à travailler ;
- La façon de mettre les apprenants en tension constructive (dilemmes, scénarios complexes) ;
- La définition des feedbacks qui font réfléchir plutôt que simplement dire « bon » ou « mauvais » ;
- L’orchestration entre simulation, échange entre pairs, coaching, mise en pratique terrain.
Un outil no-code comme VTS Editor renforce ce rôle. Vous n’avez pas besoin de développeurs pour assembler des blocs Parler, Choix de phrases, Quiz, Drag & Drop, Score, Conditions, Flags en véritables expériences. Vous pouvez intégrer des vidéos, des sons, des médias dans le décor, afin de construire des parcours adaptatifs.
L’IA est alors votre assistante de conception : elle propose des variantes, des cas supplémentaires, des formulations. Vous restez la « réalisatrice pédagogique » qui décide de la mise en scène, du rythme, des focus. Ce changement de posture est un élément clé de l’IA et transformation de la formation.
Pour outiller vos équipes sur ces nouvelles méthodes, vous pouvez vous appuyer sur les parcours de Formation & accompagnement autour de VTS Editor et de la gamification.
Comment l’IA restructure concrètement les dispositifs de formation
Construire des parcours adaptatifs plutôt que des modules standards
Un module standard suppose que tous les apprenants ont besoin du même contenu, au même niveau de détail. Vous savez que c’est faux : certains maîtrisent déjà les bases, d’autres ont besoin de revenir sur les fondamentaux, d’autres encore sont prêts pour des cas complexes.
Les blocs techniques de VTS Editor permettent déjà de créer des parcours adaptatifs (Conditions et Flags pour ouvrir ou fermer des branches selon les choix ou résultats, Vérifier Score pour envoyer vers un parcours de remédiation ou de consolidation, Aléatoire et Switch pour varier les cas rencontrés, Compteur ou Attendre pour gérer le nombre de tentatives et le rythme, etc.).
L’IA vient alors enrichir ces branches. Imaginez… Un collaborateur échoue trois fois sur un cas de gestion de réclamation. Un bloc Vérifier Score détecte la difficulté, une Requête IA génère un feedback personnalisé, à partir des erreurs récurrentes et du contexte (« Vous avez tendance à proposer un geste commercial trop tôt, avant d’avoir reformulé et reconnu l’émotion du client… »), voire un exemple « modèle » de réponse.
Vous obtenez un dispositif qui ne se contente pas de dire « Score 5/10, recommence », mais qui accompagne réellement l’apprenant en fonction de son profil et de ses erreurs. Deux personnes suivant le « même » module vivent, en pratique, deux expériences différentes.
Les recherches sur les systèmes de recommandation en formation montrent que ce type de personnalisation augmente l’engagement et les performances des apprenants (Drachsler & Greller, LAK Conference, 2019).
Généraliser les mises en situation et serious games plutôt que les cours théoriques
La plupart des responsables formation ont, au moins une fois, rêvé d’un serious game pour un sujet critique : relation client, sécurité, éthique, management. Et souvent, le projet a été abandonné ou limité à un POC faute de budget et de temps.
L’enjeu avec l’IA n’est pas de revenir aux vieux réflexes consistant à produire des slides plus jolies : c’est au contraire de rendre possible la généralisation des mises en situation. C’est là que l’on voit concrètement comment l’IA et la transformation de la formation peuvent aller de pair.
Avec VTS Editor, vous pouvez concevoir un squelette de scénario. Introduction de la situation, interactions clés (dialogue, choix, gestes à effectuer, zones à identifier), conséquences en termes de score, de feedback, de progression.
L’IA vous aide à décliner ce squelette en une multitude de cas :
- Version « client agressif », « client passif », « client très technique » ;
- Version « incident mineur », « incident grave », « quasi-accident » ;
- Version « collaborateur senior », « nouvel arrivant ».
Vous ne repartez pas de zéro, vous créez des familles de scénarios qui couvrent vraiment la diversité du terrain, sans multiplier les semaines d’écriture. Le coût unitaire du serious game baisse fortement, et vous pouvez envisager d’en faire un format standard sur des métiers entiers, pas seulement un projet vitrine.
Pour voir des exemples concrets de serious games déployés à grande échelle, vous pouvez découvrir nos cas clients, comme le projet cybersécurité avec Thales ou la sensibilisation à la manutention sécurisée avec Manpower.
Intégrer l’IA dans un écosystème formation / LMS / métier
En tant que responsable formation ou RH, vous n’avez pas besoin d’un gadget isolé, mais d’un écosystème cohérent. Un dispositif restructuré doit articuler :
- Votre LMS ou LXP, où vous gérez les parcours, les inscriptions, les historiques ;
- Vos scénarios interactifs (serious games, simulations) créés avec VTS Editor ;
- Vos outils métiers (CRM, outils de ticketing, ERP, etc.) ;
- Vos briques d’IA (recommandation, analytics, assistants conversationnels).
Concrètement, un scénario VTS Editor exporté en SCORM s’intègre dans le LMS. Les données de suivi (score global, progression, badges, mais aussi indicateurs plus fins dans VTS Perform) peuvent ensuite être analysées pour identifier des besoins de remédiation. Vous pourrez également les croiser avec des données métiers (taux d’erreurs, performance commerciale, incidents), ou bien les utiliser par des modèles d’IA pour détecter des signaux faibles : équipes à risque, compétences sous-estimées, contenus inefficaces.
Avec le bloc Requête Web, il devient possible d’aller encore plus loin en connectant le scénario lui-même à un système d’information externe : adapter un cas en fonction du secteur d’activité réel de l’apprenant, récupérer un type de produit, un segment client, etc. L’IA ne vit plus « au-dessus » de vos systèmes, elle dialogue avec eux.
Les travaux sur les « learning analytics » confirment que ces approches permettent de passer d’une vision très globale de la formation à un pilotage fin de l’efficacité réelle des dispositifs (Ferguson, Journal of Learning Analytics, 2012).
Gamification structurée : du « fun » à l’engagement durable
De nombreux DRH sont méfiants vis-à-vis de la gamification, souvent associée à un vernis ludique superficiel. Pourtant, lorsque les mécanismes de jeu sont structurés et alignés sur les compétences, ils deviennent un levier puissant d’engagement et de persévérance.
VTS Editor met déjà à votre disposition une palette riche : Score, Badge, Compteur, Compte à rebours, Progression, Retour / Checkpoint / Téléport pour gérer les retours et niveaux, etc.
L’IA vous permet d’aller au-delà du « points et badges pour tous ». Elle vous permet d’adapter la difficulté d’un cas selon les réussites précédentes, de moduler la nature du feedback (plus factuel, plus coaching, plus challengeant) en fonction du profil de l’apprenant, et même de proposer des défis personnalisés (« Vous avez réussi le niveau standard, voulez-vous tenter la version « expert » ? »).
Vous sortez de la logique « jeu pour jeu » pour créer une expérience motivante, perçue comme utile par les collaborateurs parce qu’elle les aide visiblement à progresser sur leurs situations réelles. Pour approfondir la manière de concevoir ces expériences gamifiées, vous pouvez télécharger le livre blanc Immersive Learning – Le chaînon manquant de la formation.
Mettre l’IA au service d’une refonte pédagogique globale
Partir des objectifs business et des situations de travail
Pour un responsable formation ou RH, la vraie question n’est donc pas « comment intégrer l’IA ? », mais plutôt « sur quels problèmes métiers l’IA va-t-elle m’aider à agir ? ».
La démarche gagnante consiste à choisir un premier cas d’usage à forte valeur (trop d’erreurs sur un process critique, incidents de sécurité récurrents, insatisfaction client sur un point précis, temps d’onboarding jugé trop long, etc.).
À partir de là, vous pouvez alors cartographier les situations de travail clés où les comportements doivent changer. C’est seulement ensuite, que vous pourrez les transformer en scénarios, jouables dans VTS Editor : scènes, décisions, erreurs typiques, conséquences. Vous utiliserez l’IA pour multiplier les cas, produire les dialogues, générer des feedbacks, tout en gardant la validation métier et conformité.
Vous obtenez une preuve par l’exemple : un dispositif immersif, ciblé, qui fait sens à la fois pour les métiers et pour les apprenants. Ce type de démarche illustre la façon dont l’IA et la transformation de la formation sont indissociables d’objectifs métiers clairs.
Vous pouvez également vous inspirer des retours détaillés de nos clients dans les livres blancs de Serious Factory, qui détaillent des cas concrets de transformation des dispositifs de formation.
Industrialiser la conception sans sacrifier la qualité pédagogique
L’objection « nous n’avons pas le temps de faire des scénarios pour tout » est légitime. L’industrialisation est donc un enjeu clé.
L’IA, couplée à un outil auteur no-code, permet précisément de standardiser certains schémas : par exemple, un modèle de scénario « entretien difficile », « appel client », « analyse d’incident ».
Au-delà de la quantité de texte écrit, la qualité pédagogique repose sur la pertinence des situations, du rythme, de la clarté des feedbacks. Ce sont ces éléments que vos concepteurs doivent continuer à travailler en profondeur, pendant que l’IA se charge des tâches répétitives.
Accompagner le changement auprès des équipes formation et RH
Restructurer la formation autour de l’IA et des simulations se résume à acheter un super outil ? FAUX ! Il faut embarquer les équipes.
Cela passe par des ateliers de sensibilisation pour montrer, concrètement, ce qu’un scénario interactif apporte par rapport à un module linéaire. Vous devez former les concepteurs pédagogiques à VTS Editor, avec des cas directement issus de vos métiers, organiser des sessions sur les bonnes pratiques de l’IA générative (prompts, vérification, biais) afin d’éviter à la fois la méfiance excessive et l’enthousiasme naïf… Vous devez enfin définir un cadre de gouvernance : quels usages sont autorisés, quelles validations sont nécessaires, comment traiter les données apprenants.
En donnant aux équipes les moyens de maîtriser ces nouveaux outils, vous en faites des acteurs de la transformation et non des exécutants inquiétés par l’automatisation.
Mesurer l’impact : de la satisfaction aux indicateurs de performance
Enfin, pour convaincre durablement vos directions générales, il faudra passer du « nos collaborateurs ont aimé la formation » à « voici ce qui a changé sur le terrain ».
Avec VTS Editor et VTS Perform, vous pouvez remonter des indicateurs riches :
- Taux de réussite par compétence
- Types d’erreurs les plus fréquents
- Réponses aux quiz, y compris pour les champs ouverts 👍
- Progression dans le temps
- Comparaisons entre populations (par métier, région, ancienneté)
- Etc.
L’IA peut ensuite aider à corréler ces données aux indicateurs métiers : baisse des incidents, augmentation du NPS, réduction du temps de traitement, etc. Vous êtes dans la démonstration, et non dans l’opinion…
C’est à ce moment-là que la formation cesse d’être perçue comme un centre de coûts et commence à être vue comme un levier de performance, précisément parce que vous avez accepté de la restructurer en profondeur grâce à l’IA et aux simulations.
Si vous ne deviez retenir qu’une idée, ce serait celle-ci : ne demandez pas à l’IA d’améliorer marginalement vos modules actuels. Demandez-lui de vous aider à repenser la façon dont vos collaborateurs apprennent leur métier, en les confrontant à des situations réalistes, adaptées à leur niveau, connectées à vos enjeux, et pilotées par les données.
C’est à cette condition que l’IA cessera d’être un gadget, pour devenir un levier stratégique de transformation de la formation dans votre entreprise.






