Pourquoi tant de modules e-learning échouent (et comment éviter le naufrage)
Un investissement massif… pour des résultats souvent décevants
En tant que responsable formation, concepteur pédagogique ou responsable RH, vous avez sans doute déjà fait ce constat : le digital learning absorbe des budgets importants, mais les résultats restent en deçà des attentes. De nombreuses erreurs dans les modules e-learning en formation, répétées d’un projet à l’autre, finissent par nuire à la crédibilité de vos dispositifs. Vous avez un LMS en place, des catalogues de modules, parfois même un studio de production interne. Pourtant, sur le terrain, les comportements évoluent peu.
Les indicateurs le montrent rapidement. Les taux de complétion stagnent, malgré les relances et les rappels managériaux. Les collaborateurs « ont fait la formation », mais les erreurs métier persistent et les irritants clients ne diminuent pas. Les enquêtes à chaud pointent souvent un manque d’interactivité, des contenus trop académiques, trop longs, ou trop éloignés de la réalité du travail. De leur côté, de nombreux managers perçoivent encore le e-learning comme une contrainte administrative, une étape à cocher dans le plan de développement, plutôt qu’un levier de performance.
Ce décalage ne vient pas du digital en soi. Il tient beaucoup plus à la façon dont les modules sont pensés, conçus, écrits, mis à jour et intégrés dans l’écosystème de formation. Autrement dit, c’est la « fabrique » pédagogique et technique du e-learning qui est en cause, davantage que l’outil de diffusion. Pour aller plus loin sur les principes d’immersive learning, vous pouvez consulter le livre blanc Immersive Learning : Le chaînon manquant de la formation.
Les 10 erreurs fatales qui sabotent vos projets e-learning
La bonne nouvelle, c’est que ces contre-performances ne sont pas une fatalité. On retrouve, d’une organisation à l’autre, un petit nombre d’erreurs récurrentes qui sabotent l’efficacité des dispositifs. Elles relèvent autant de la conception pédagogique que de l’expérience apprenant ou de la mise en œuvre technique. En identifiant ces principales erreurs e-learning en formation, vous pouvez agir vite et à moindre coût.
Cet article propose de passer en revue 10 erreurs fatales, avec un double objectif très concret pour vous qui pilotez ou concevez des formations :
- Comprendre pourquoi ces erreurs apparaissent et quels signes vous devez surveiller
- Avoir des pistes opérationnelles pour corriger le tir, en particulier grâce à des modules interactifs, scénarisés et gamifiés, réalisables sans développement avec un logiciel auteur no-code comme VTS Editor
Chaque point est illustré par des exemples liés à la réalité des responsables formation et des RH, de manière à ce que vous puissiez immédiatement projeter vos propres projets.
Pour une vue d’ensemble des solutions possibles, vous pouvez aussi consulter la page Modules E-Learning Gamifiés.
Objectif : passer de « consommer des slides » à « vivre une expérience d’apprentissage »
La majorité des modules en ligne ressemblent encore à une simple copie de supports présentiels. On retrouve les mêmes diapositives, la même voix-off qui lit le texte, parfois une vidéo de 20 minutes qui remplace l’intervention du formateur, puis un quiz final pour « valider les acquis ». Techniquement, le module fonctionne. Pédagogiquement, il ne tire pas parti des spécificités du digital.
Pourtant, le e-learning offre des possibilités que le présentiel ne peut pas offrir à grande échelle. Vous pouvez mettre chaque apprenant en situation dans un scénario proche de son quotidien, le confronter à des dilemmes, lui laisser la liberté de tester plusieurs stratégies, puis analyser ses décisions avec un feedback précis. Vous pouvez adapter le parcours selon ses résultats, ses choix, voire son profil métier, et gamifier l’expérience pour encourager la répétition.
Les logiciels auteurs comme VTS Editor rendent cette approche accessible aux équipes formation qui ne codent pas. La conception se fait en assemblant des blocs visuels :
- Des blocs d’information, comme Message, Diaporama ou Vidéo
- Des blocs d’interaction, comme Quiz, Choix de phrases, Zones cliquables, Drag & Drop
- Des blocs techniques, comme Score, Vérifier Score, Flags, Compteur, Badge, Progression
Vous gardez la main sur le scénario et sur les ajustements, sans dépendre systématiquement d’une équipe IT. Pour découvrir d’autres exemples de scénarios interactifs, vous pouvez lire la page Mises en situation interactives.
4 erreurs pédagogiques qui rendent vos formations e-learning inefficaces
Erreur n°1 : Confondre information et formation (le syndrome « copier-coller de PowerPoint »)
Beaucoup de projets naissent d’une logique de conformité ou de communication interne. On a un nouveau processus, une nouvelle offre, un risque réglementaire. La première tentation est de récupérer les slides de la réunion de lancement ou le PDF du service juridique, puis de les « mettre en e-learning ». Le module devient alors une suite d’écrans très denses, parfois assortis d’une voix-off, avec peu ou pas d’interaction.
Pour un responsable formation, c’est rassurant sur le papier, car « tout le contenu y est ». Mais du point de vue de l’apprenant, l’expérience reste très passive. Il lit, ou survole. Il n’est jamais mis au défi de choisir, d’appliquer, de prioriser. Il ne voit pas les conséquences concrètes de ses choix dans une situation réaliste. Il retient donc peu, et transfère encore moins sur le terrain.
Passer du contenu brut à la mise en situation active
Pour rompre avec ce modèle, il est utile de partir des situations de travail concrètes. Par exemple, plutôt que de dérouler toutes les règles RGPD, vous pouvez proposer une scène dans un open space où l’apprenant doit gérer une demande client sensible. Avec VTS Editor, il peut dialoguer avec un personnage via le bloc Choix de phrases, cliquer sur des éléments à risque dans le décor via le bloc Zones cliquables, puis recevoir un feedback détaillé avec un bloc Message ou Parler. Le contenu est le même, mais il est intégré dans une expérience où l’apprenant agit, se trompe et comprend pourquoi.
Cette approche s’appuie sur le principe du learning by doing, largement documenté en sciences de l’éducation (par exemple, voir Kolb, D. A. (1984). Experiential Learning: Experience as the Source of Learning and Development). Serious Factory en propose une synthèse appliquée à l’entreprise dans la page On apprend en faisant.
Erreur n°2 : Oublier les objectifs opérationnels (et donc le terrain)
Les objectifs pédagogiques formulés dans les cahiers des charges sont souvent trop vagues, du type « sensibiliser à la cybersécurité » ou « connaître la nouvelle procédure achat ». Ces formulations ne suffisent pas pour guider la construction de modules efficaces, ni pour convaincre les managers que le dispositif a un impact réel.
Pour qu’un module soit utile, il doit développer des capacités visibles sur le terrain. Par exemple, pour un responsable d’agence bancaire, l’enjeu n’est pas juste de « connaître » les règles de conformité, mais d’être capable d’identifier, en situation, une opération suspecte et de déclencher la bonne alerte. Pour un manager, il ne s’agit pas seulement de « comprendre » les principes du feedback, mais de pouvoir mener un entretien rapide et constructif après un incident.
Formuler des objectifs actionnables
Concrètement, cela implique de rédiger des objectifs clairs et actionnables, du type « Identifier les signaux faibles d’un client en difficulté », « Choisir la bonne posture face à une réclamation agressive », « Prioriser les actions de sécurité dans un chantier sous contrainte de temps ». Chaque objectif pourra ensuite être traduit dans VTS Editor en une ou plusieurs scènes interactives, avec des dialogues, des quiz contextualisés, des choix à conséquences et des scores de compétence pour mesurer la performance.
Les recherches sur l’alignement pédagogique (Biggs, J. (1996). Higher Education, 32(3), 347‑364) montrent qu’un bon alignement entre objectifs, activités et évaluation améliore nettement l’efficacité des dispositifs. En évitant ces erreurs e-learning formation sur la définition des objectifs, vous augmentez vos chances de voir un impact sur les comportements.
Erreur n°3 : Ne pas scénariser le parcours (linéarité, ennui, décrochage)
Du point de vue de l’apprenant, un module strictement linéaire ressemble souvent à un tunnel dont il ne maîtrise ni le rythme, ni la direction. Il clique « Suivant » jusqu’au quiz final, parfois sans réelle attention. Or, vos publics n’ont pas tous le même niveau ni les mêmes attentes. Certains ont besoin de bases, d’autres veulent directement des cas avancés. Certains préfèrent tester, d’autres revoir les règles avant de se lancer.
Donner des choix et adapter les chemins
Une scénarisation plus riche permet de mieux gérer cette diversité. Vous pouvez par exemple ouvrir votre module par un bloc Menu qui propose plusieurs portes d’entrée, comme « Essentiels », « Cas complexes », « Révision rapide ». Vous pouvez structurer la progression en chapitres, chacun matérialisé par un bloc Animation texte et une mise en situation clé. Les chemins peuvent diverger selon la réussite ou l’échec à certains quiz, grâce aux sorties multiples du bloc Quiz ou au bloc Vérifier Score, qui redirige vers des activités de remédiation si le seuil n’est pas atteint.
Pour l’équipe formation, cette logique se visualise sous forme de graphe dans VTS Editor. Chaque scène est un nœud, relié à d’autres par des liens conditionnels. Vous pouvez ainsi raconter une « histoire » de formation, dans laquelle l’apprenant n’est pas un simple spectateur mais un acteur, et ajuster facilement les parcours si un manager vous remonte que telle population a besoin de plus d’entraînement sur un point précis.
Erreur n°4 : Sous-estimer le feedback et la remédiation
Un quiz qui se contente d’afficher « Bonne réponse » ou « Mauvaise réponse » ne fait que mesurer, sans vraiment développer les compétences. Pour un responsable formation, ces données sont utiles en reporting, mais elles n’aident pas l’apprenant à progresser. Ce qui a de la valeur, c’est d’expliquer pourquoi une réponse n’était pas adaptée, ce qui se serait passé dans la réalité, et comment ajuster sa décision la prochaine fois.
Transformer la correction en véritable accompagnement
Dans un module scénarisé, chaque décision peut déclencher un feedback contextualisé. En cas de mauvais choix dans un dialogue client, on peut faire réagir le personnage avec une émotion négative via le bloc Émotion et une animation corporelle adaptée, puis utiliser le bloc Parler pour expliquer ce qui n’a pas fonctionné et proposer une meilleure formulation. On peut aussi afficher un Message qui résume la règle métier sous-jacente et proposer à l’apprenant de retenter la scène.
Pour renforcer la progression, vous pouvez paramétrer des blocs Compteur pour limiter le nombre de tentatives avant de proposer une ressource d’aide, ou utiliser des flags pour débloquer des contenus complémentaires après une série d’erreurs. Ainsi, le feedback n’est plus une simple correction, mais un véritable dispositif de remédiation, piloté par des règles claires que vous définissez.
De nombreuses études (par exemple Hattie, J. & Timperley, H. (2007). The power of feedback, Review of Educational Research, 77(1), 81‑112) montrent que la qualité du feedback est un des facteurs les plus puissants de réussite en formation.
3 erreurs d’engagement qui font fuir vos apprenants en e-learning
Erreur n°5 : Proposer des contenus passifs au lieu d’interactions
Les collaborateurs sont exposés à une forte charge mentale et à de multiples sollicitations. Un module où il n’y a qu’à regarder ou lire a peu de chances de tenir leur attention plus de quelques minutes, surtout si le sujet est perçu comme « imposé ». Au contraire, dès que l’apprenant doit faire un choix, cliquer, trier, découvrir, le niveau d’engagement remonte.
Introduire des micro-activités fréquentes
Pour un concepteur pédagogique, l’enjeu est d’introduire des interactions fréquentes et variées, sans tomber dans le gadget. Dans un module de formation à un nouveau CRM, par exemple, il est plus efficace de simuler l’interface à l’aide de Zones cliquables pour faire manipuler les écrans, plutôt que de montrer une simple vidéo de démonstration. Dans une formation sécurité, on peut demander de repérer les anomalies dans un entrepôt virtuel grâce à des clics sur le décor, puis de justifier son choix via un petit Quiz ou une question Champ texte.
Avec VTS Editor, ces interactions se créent en quelques clics, en glissant des blocs comme Quiz, Appariement ou Drag & Drop dans une scène, et en les combinant à des blocs visuels comme Média dans le décor ou Premier plan. Vous pouvez ainsi transformer un contenu initialement très descendant en une succession de micro-activités qui maintiennent l’attention et favorisent l’ancrage.
Pour illustrer l’impact de ces choix sur l’engagement, vous pouvez consulter le cas client Manpower, qui montre comment une simulation gamifiée a fait passer le taux d’engagement de 7 % à 67 % : Manpower Academy – Cas client.
Erreur n°6 : Oublier l’émotion, la narration et le contexte métier
La formation professionnelle traite souvent de sujets techniques. Mais vos apprenants vivent des situations riches en enjeux émotionnels au quotidien : relation client tendue, pression sur les délais, arbitrages budgétaires, gestion des erreurs. Si vos modules ignorent cette dimension, ils peuvent être perçus comme déconnectés de la réalité, voire infantilisants.
Créer des micro-histoires proches du réel
Introduire une narration ne signifie pas transformer chaque module en film. Il s’agit plutôt de raconter des micro-histoires. Un client appelle pour se plaindre d’une livraison en retard. Un collaborateur commet une erreur et vient voir son manager. Un contrôleur qualité découvre une non-conformité. L’apprenant se retrouve à la place de l’un des protagonistes et doit choisir ses paroles et actions.
Les personnages 3D et les décors disponibles dans VTS Editor permettent de matérialiser ces contextes sans recourir à des tournages coûteux. En associant les blocs Parler, Émotion, Animation personnage et Son, vous donnez vie à des scènes crédibles. L’apprenant perçoit mieux l’impact humain de ses décisions, ce qui rend la formation plus marquante. Pour un responsable RH, c’est aussi l’occasion de diffuser des modèles de posture managériale ou relationnelle alignés avec la culture de l’entreprise.
Pour renforcer cette immersion, vous pouvez vous appuyer sur la bibliothèque de personnages et de décors décrite sur les pages Les personnages de VTS Editor et Les décors dans VTS Editor.
Erreur n°7 : Négliger la gamification et la motivation à long terme
Lorsque vous lancez un dispositif de formation sur plusieurs mois ou pour des populations nombreuses, la question n’est pas seulement « Les collaborateurs vont-ils se connecter une première fois ? », mais « Comment maintenir leur motivation dans la durée ? ». La gamification, bien utilisée, peut être un levier puissant, à condition d’être alignée avec les objectifs pédagogiques.
Utiliser les bons mécanismes de jeu au bon endroit
Par exemple, plutôt que d’afficher un score unique à la fin du module, vous pouvez définir des compétences clés dans VTS Editor et les alimenter avec le bloc Score au fil des activités. L’apprenant voit alors progresser son niveau en « Relation client » ou « Sécurité opérationnelle » en fonction de ses décisions. Vous pouvez fixer des seuils via le bloc Vérifier Score pour débloquer des cas avancés ou pour attribuer des badges récompensant la maîtrise d’un thème.
Les badges, gérés via le bloc Badge et synchronisés dans VTS Perform, jouent un rôle de reconnaissance. Ils peuvent être mis en avant dans les entretiens annuels ou dans les plans de succession. La barre de progression et les mises à jour explicites du pourcentage d’avancement, paramétrées via le bloc Progression, donnent à l’apprenant une vision claire du chemin qui lui reste à parcourir, ce qui est particulièrement apprécié dans les parcours longs ou certifiants.
Des travaux de référence (par exemple Dichev, C. & Dicheva, D. (2017). Gamifying education: what is known, what is believed and what remains uncertain, International Journal of Educational Technology in Higher Education) montrent que la gamification, quand elle est bien pensée, améliore l’engagement et la persévérance.
3 erreurs techniques qui tuent l’impact de vos modules e-learning
Erreur n°8 : Produire des contenus rigides, impossibles à mettre à jour
Du point de vue d’un responsable formation, la vie d’un contenu ne s’arrête pas à sa mise en ligne. Les règles changent, les outils évoluent, les messages stratégiques se précisent. Si vos modules dépendent d’un développement sur mesure, chaque évolution se traduit par un mini-projet IT, avec des délais, des coûts et des arbitrages.
Gagner en autonomie avec un logiciel auteur no-code
À l’inverse, un logiciel auteur no-code comme VTS Editor vous donne la possibilité de retoucher vous-même un dialogue, d’ajouter une scène de remédiation, de mettre à jour un quiz, sans toucher au reste du module. Vous ouvrez le projet, vous modifiez le bloc concerné dans le graphe, vous réexportez en SCORM ou vers VTS Perform. Pour l’organisation, cela représente un gain d’agilité important, surtout dans les secteurs très réglementés ou en transformation rapide.
Cette autonomie permet aussi d’industrialiser des modèles. Une fois qu’un scénario de mise en situation fonctionne bien pour une compétence donnée, vous pouvez le dupliquer, changer les décors, les personnages et quelques dialogues, et l’adapter à un autre métier ou un autre pays. Vous construisez ainsi un « patrimoine » scénaristique et technique interne, au lieu de repartir de zéro à chaque fois.
La page Outil de conception de modules E-Learning gamifiés facilité grâce à l’IA détaille comment VTS Editor vous aide à éviter ce type d’erreur e-learning formation en vous rendant plus autonome.
Erreur n°9 : Ignorer les standards (SCORM, suivi des scores et compétences)
Un module qui ne remonte aucune donnée exploitable dans votre LMS ou votre système RH ne vous permet pas de piloter la montée en compétences. À l’inverse, un module bien instrumenté peut devenir une source riche d’indicateurs, au-delà du simple « fait/pas fait ». Vous pouvez savoir quelles mises en situation sont les plus réussies, où les apprenants échouent le plus souvent, quelles compétences nécessitent des actions complémentaires.
Exploiter pleinement SCORM et les scores de compétences
L’utilisation du standard SCORM, intégré dans VTS Editor, garantit la compatibilité avec la plupart des LMS. Mais vous pouvez aller plus loin en structurant vos projets autour de compétences évaluées. Les blocs Score et Vérifier Score permettent de gérer des seuils de réussite par compétence et d’adapter le parcours en conséquence. Ces informations peuvent être analysées dans VTS Perform ou dans votre LMS, pour alimenter vos décisions en matière de plans de formation, de certification interne ou d’accompagnement managérial.
Pour les responsables RH, cela ouvre la voie à des approches plus fines, par exemple en liant certains scores à des prérequis pour accéder à un poste, ou en identifiant les équipes qui ont besoin de renfort sur un thème donné. Le e-learning ne se limite plus à « diffuser un message », mais devient un véritable outil de mesure et de pilotage.
Pour en savoir plus sur les capacités de suivi de compétences, consultez la page Plateforme LMS simple et efficace pour le déploiement et l’évaluation des compétences.
Erreur n°10 : Ne pas tester avec les apprenants et leurs managers
Enfin, une erreur qui coûte cher en crédibilité consiste à déployer un module à grande échelle sans l’avoir fait tester par un petit panel d’utilisateurs finaux. Sans ce test, vous découvrez en production que les exemples ne parlent pas aux opérationnels, que tel quiz est perçu comme ambigu, ou que la durée réelle est deux fois plus longue que prévu.
Prototyper tôt et itérer vite
La démarche la plus efficace consiste à produire rapidement un prototype jouable. Avec VTS Editor, vous pouvez créer un scénario complet de quelques scènes, incluant au moins une mise en situation, un feedback riche et un système de score simple. Vous le faites tester à un échantillon d’apprenants et de managers, en observant leurs réactions, en collectant leurs retours, puis vous ajustez.
Ce cycle court de prototypage permet d’aligner pédagogues, métiers et RH sur un même niveau de qualité. Il réduit les risques de rejet et augmente l’appropriation. Une fois que la structure générale est validée, vous pouvez l’industrialiser pour d’autres thèmes, en conservant la même trame scénaristique, ce qui sécurise vos investissements.
Serious Factory propose d’ailleurs un accompagnement concret sur ce sujet, avec la possibilité d’obtenir un prototype gratuitement pour tester rapidement une nouvelle approche avant de l’étendre.
Passer à l’action : transformer vos modules e-learning en expériences efficaces
Résumer les 10 erreurs à bannir… et les bons automatismes à adopter
Pour un responsable formation ou RH, le plus utile est de transformer ces 10 erreurs en autant de questions de contrôle :
- Ai-je bien transformé l’information en situations d’apprentissage actives plutôt que de copier des slides ?
- Mes objectifs sont-ils formulés en termes de comportements observables sur le terrain ?
- Le parcours est-il scénarisé, avec des embranchements, des choix et des conséquences ?
- Les feedbacks vont-ils au-delà du « vrai/faux » pour expliquer et remédier ?
- Ai-je prévu des interactions fréquentes et variées pour maintenir l’attention ?
- L’apprenant retrouve-t-il son contexte métier, des personnages crédibles, des émotions ?
- La gamification renforce-t-elle réellement l’apprentissage et la motivation ?
- Mes contenus sont-ils faciles à mettre à jour sans redéveloppement lourd ?
- Les données de scores et de compétences sont-elles exploitables dans mon LMS ou VTS Perform ?
- Ai-je testé et ajusté le module avec des apprenants et des managers avant un déploiement massif ?
En gardant cette liste sous les yeux lors de vos prochains projets, vous réduisez fortement le risque de répéter les mêmes erreurs e-learning formation qui pénalisent vos résultats.
Mettre en place rapidement une nouvelle façon de concevoir vos formations
Vous n’avez pas besoin de refondre d’un coup l’ensemble de votre catalogue. Commencez par un sujet à fort enjeu. Choisissez une compétence clé pour l’entreprise, où les erreurs sont coûteuses ou visibles. Définissez deux ou trois situations emblématiques, écrivez les dialogues, les dilemmes, les bons et les mauvais choix. Puis créez un premier prototype dans un logiciel auteur comme VTS Editor, en utilisant les blocs d’information, d’interaction et de logique pour donner vie à ces scènes.
Avancer par petits pas… mais dans la bonne direction
Une fois ce prototype entre les mains de quelques collaborateurs et managers, collectez les retours, ajustez la difficulté, le ton, la durée. Vous aurez alors un modèle vivant, validé par le terrain, que vous pourrez décliner sur d’autres thèmes en gardant la même philosophie. Progressivement, votre catalogue passera d’une logique de consommation de contenus à une logique de simulation de situations.
Pour nourrir votre réflexion sur cette évolution stratégique, vous pouvez télécharger le livre blanc Les bénéfices de la simulation en digital learning, qui synthétise de nombreuses études académiques sur l’impact des simulations sur la performance.
Et si vous passiez des slides statiques aux simulations gamifiées
Au fond, la question que se posent de plus en plus de directions est la suivante : comment faire pour que le temps passé en formation en ligne se traduise en comportements nouveaux visibles et mesurables ? En adoptant une approche basée sur la mise en situation, le feedback et la gamification utile, et en vous dotant d’un logiciel auteur adapté comme VTS Editor, vous donnez à vos équipes les moyens de répondre concrètement à cette question.
Les apprenants ne se contentent plus de « suivre un module ». Ils vivent des expériences proches de leurs défis quotidiens, s’entraînent sans risque, comprennent leurs erreurs, et voient leurs progrès. Les managers disposent de données plus fiables pour accompagner leurs équipes. Et vous, en tant que responsable formation ou RH, pouvez démontrer plus facilement l’impact de vos dispositifs sur la performance réelle.
Pour découvrir comment d’autres entreprises ont déjà transformé leurs pratiques, vous pouvez parcourir les cas clients ou, si vous êtes prêt à tester, demander une démonstration de VTS Editor. En évitant ces erreurs e-learning formation et en vous appuyant sur des outils adaptés, vous pouvez enfin concevoir des formations en ligne qui changent vraiment le comportement sur le terrain.






